Le dialogue entre l’Etat et le marché sera la clé
Le prochain choc économique viendra de la confrontation avec l’impossibilité d’honorer les engagements sociaux que nous nous sommes promis au travers de notre propre représentation politique, c’est-à-dire l’Etat. Notre créance sociale correspond à une dette publique dont la représentation est la monnaie. A un moment, ces trois éléments devront se fondre, ce qui conduira à diluer les avantages sociaux dans l’absorption du capital. La gestion de la prochaine crise ne conduira pas à restaurer le capitalisme mais à le dominer. Le totalitarisme étatique dominera l’économie de marché. Mon intuition, largement publiée en 2008, est intacte : nous risquons de glisser vers une étatisation « implosive » de toute l’économie. Je ne le souhaite pas. C’est le dialogue entre l’Etat et le marché qui sera la clé. Marx contre Smith. Comme dans un théâtre d’ombres chinoise, sans savoir de quel côté du drap on est.