Maroš Šefčovič
Je me félicite d’avoir eu l’opportunité d’échanger avec Xavier Espot, premier ministre d’Andorre et Luca Beccari, ministre des affaires étrangères de Saint-Marin, sur plusieurs questions européennes et surtout sur les relations de l’Union européenne avec les deux pays, notamment notre accord d’association. Cette visite montre en soi l’importance que la Commission européenne accorde à ces relations. À la fin du mois d’avril, nous avons fini de régler les moindres détails en suspens en achevant les travaux sur le texte juridique de l’accord d’association, en nous basant sur le résultat positif et ambitieux de nos négociations de décembre dernier. Notre proposition attend à présent le feu vert du Conseil, dont les travaux sont bien avancés, la prochaine présidence hongroise étant également intéressée par des progrès rapides.
Par la suite, l’accord d’association sera transmis au Parlement européen pour approbation. Par conséquent, du côté de l’UE, nous sommes engagés dans la dernière ligne droite vers une ratification réussie de l’accord. Le rythme rapide de ces progrès témoigne de l’importance que nous accordons à l’accord et à nos relations avec Andorre et Saint-Marin en général. Parallèlement, Andorre et Saint-Marin achèveront leurs propres procédures de ratification, qui prévoient, pour la première, un référendum et, pour le second, l’approbation du parlement national. Vous m’avez entendu dire auparavant — mais il est utile de le répéter — que le contexte géopolitique actuel a donné une dimension toute nouvelle à la nécessité de consolider notre partenariat avec nos voisins et d’autres pays partageant les mêmes valeurs.
L’accord d’association avec Andorre et Saint-Marin — l’un des plus ambitieux proposés par l’UE à des partenaires extérieurs — témoigne de ces efforts. D’une part, l’alignement des deux pays sur le cadre du marché intérieur de l’UE apportera des avantages mutuels. D’autre part, il renforcera nos liens politiques. C’est pourquoi je suis vraiment heureux qu’aujourd’hui nous franchissions ensemble cette étape importante. Et je me réjouis à la perspective de nouvelles possibilités d’unir nos forces, afin d’atteindre notre objectif commun consistant à faire franchir la ligne d’arrivée à l’accord d’association — et, ce faisant, à ouvrir un nouveau chapitre dans nos relations, dans l’intérêt des populations d’Andorre, de Saint-Marin et de l’UE.