La « KPMG Global Transformation Survey 2016 » dévoile les raisons et les pièges des transformations d’entreprise. 41 % des dirigeants d’entreprises belges affirment que leur business model va changer en profondeur les cinq prochaines années.
Ce résultat correspond aux chiffres européens et est un peu plus élevé qu’aux États-Unis (39 %). Plus de 70 % des entreprises belges sont engagées entièrement dans un processus de transformation important, viennent de subir une transformation ou prévoient bientôt de grandes réformes. 72 % des dirigeants belges assurent que de telles transformations valent la peine : elles apportent la plus-value espérée ou même plus. Pour 50 % des entreprises, la durée d’une telle transformation va d’un an à deux ans.
Dans un monde où tout évolue très rapidement, il est primordial pour les entreprises de s’adapter, voire de se réinventer. Ces adaptations représentent très souvent le besoin pour les entreprises de devoir accomplir une transformation complète. Un bon nombre d’entreprises belges (près de la moitié) se trouvent actuellement dans ces phases d’adaptation.
C’est ce qu’il ressort d’une enquête réalisée par KPMG auprès de 100 top managers en Belgique. Cette enquête a été réalisée dans le cadre de la « KPMG Global Transformation Survey 2016 », une enquête mondiale portant sur la transformation dans les entreprises.
Le changement est partout
Mondialisation, digitalisation, nouvelles réglementations… Voilà pourquoi les entreprises doivent s’adapter à un environnement en perpétuelle évolution. Les projets de transformation sont primordiaux pour rester compétitif, tant sur le marché intérieur qu’international. L’enquête de KPMG révèle que la plupart des entreprises belges sont au cœur d’une transformation ou qu’elles s’y risqueront bientôt. À peine 4 % d’entre elles n’ont aucune transformation prévue.
« Les transformations d’entreprise ne sont plus une initiative ponctuelle, explique Pieter Herremans, Director KPMG Advisory. Les dirigeants ont compris que leurs entreprises doivent sans cesse évoluer pour s’adapter au monde en pleine mutation. Les procédés de transformation sont devenus une réalité quotidienne pour les entreprises qui veulent rester dans le coup. C’est pourquoi autant d’entreprises réalisent actuellement une réforme. »
Principaux obstacles
Les transformations d’entreprise sont difficiles et usantes. Les dirigeants interrogés ont rapporté que le plus gros facteur d’échec réside dans la sous-estimation des conséquences qu’entraîne une transformation. D’autres facteurs réduisent également les chances de réussite des procédés de transformation des entreprises belges : un manque de compréhension dans le change management, trop peu de moyens, un client centricity trop faible, des infrastructures technologiques insuffisantes et un calcul ROI trop approximatif.
« Les entreprises perçoivent encore souvent les transformations nécessaires comme une menace. Toutefois, c’est avant tout la non-participation au changement qui comporte les plus grands risques. De plus en plus d’entreprises touchent le fond, car elles ne savent pas suivre les changements. Et le rythme des innovations et des changements ne semble pas sur le point de ralentir. De nombreux dirigeants rencontrent principalement des obstacles pour réaliser les changements nécessaires, alors que virer complètement de bord ne comporte pas uniquement des défis : cela crée également des opportunités considérables », explique Anthony Van de Ven, Partner KPMG Advisory.
Plus value importante
L’enquête de KPMG démontre également que la valeur ajoutée de ces transformations est très importante. Selon pas moins de 72 % des dirigeants belges, une telle transformation valait la peine et a apporté la plus-value espérée, ou plus encore. Autre constat intéressant : la Global Transformation Study indique qu’une transformation d’entreprise en Belgique dure en moyenne d’un à deux ans.
Source : KPMG
Près de la moitié des entreprises belges est en pleine transformation
07 juillet 2016