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Crelan jugé par la Cour d’appel

04 mai 2020
Banque de connaissances

La banque Crelan a été créée en 2013 par la fusion de Landbouwkrediet et de Centea. Après cette fusion, la direction de Crelan a tenté d’unifier les contrats d’agence commerciale de ses agents bancaires. Une tentative a été faite pour pousser les agents bancaires vers une nouvelle politique commerciale que la direction de la banque avait définie. Il est important de noter que la nouvelle politique tente de limiter l’indépendance des agents dans le domaine du crédit et du courtage d’assurance en les obligeant à accorder à Crelan l’exclusivité dans ces domaines, ce qui a évidemment des conséquences pour les consommateurs. Toute autonomie nécessaire pour continuer à servir leurs clients en crédit et assurance comme ils en ont l’habitude a été rendue de facto impossible pour les agences compte tenu de la pénalisation financière que Crelan leur a imposée. Afin de faire appliquer cette politique, les agents ont été mis sous pression en augmentant considérablement les coûts dans certaines agences, en réduisant les commissions ou en ne payant que pour les produits privilégiés (par exemple les produits financiers complexes tels que les Notes). Il va sans dire que seules les agences qui ne souhaitaient pas se conformer à cette politique ont été visées. Après des tentatives infructueuses d’entamer des discussions avec la direction de Crelan, un certain nombre d’agents ont porté les problèmes susmentionnés devant le tribunal de commerce, puis devant la Cour d’appel d’Anvers.
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Sept entreprises sur dix sont dans les starting-blocks pour reprendre leur activité à plus de 50 % du niveau d’avant crise

30 avril 2020
Banque de connaissances

La reprise totale de l’activité économique n’est certes pas encore d’actualité mais une vaste majorité des entreprises interrogées sont matériellement prêtes à reprendre leur activité au moins à 50 % du niveau d’avant crise à la fin du confinement. Un tiers des entreprises interrogées ont même indiqué pouvoir reprendre leur activité quasiment au même niveau que précédemment. C’est ce qui ressort de la dernière enquête menée auprès d’entreprises et indépendants belges pour l’ERMG (Economic Risk Management Group). Dans sa globalité le constat émanant de l’enquête reste préoccupant que ce soit au niveau de la baisse du chiffre d’affaires ou du risque de faillite, en particulier pour les petites entreprises et les secteurs les plus affectés comme l’horeca ou l’évènementiel. Continuer la lecture…

World FinTech Report 2020: La collaboration avec les Fin Techs plus que jamais essentielle pour les banques

24 avril 2020
Banque de connaissances

Capgemini et l’efma publient ce jour le World Fin Tech Report 2020, qui révèle qu’en dépit d’un fossé croissant entre les banques traditionnelles d’un côté, et les BigTechs et néobanques de l’autre, les premières ont une chance de prospérer en adoptant l’Open X (1) et en devenant des Banques Inventives (2). L’écart entre ce que les clients attendent et ce que les banques traditionnelles proposent n’a jamais été si grand, mais l’heure est venue pour ces dernières de passer à une approche ‘front to back-end’ pour offrir la meilleure expérience client possible. En offrant à leurs clients des expériences nourries par leurs données, ultra-personnalisées et en temps réel, les BigTechs et les néobanques ont démontré leur capacité à conquérir la clientèle. En revanche, si les banques traditionnelles ont massivement investi dans l’infrastructure informatique ‘front-end’ pour améliorer l’expérience client, le résultat de ces efforts n’est pour l’instant pas à la hauteur de ce qui est désormais de rigueur dans d’autres secteurs, en particulier chez les fournisseurs de technologies. Continuer la lecture…

Christine Lagarde : « La reconstruction va être un moment déterminant »

17 avril 2020
Banque de connaissances

Ali Baddou et Carine Bécard

Merci d’être avec nous ce matin depuis votre bureau à la BCE à Francfort. L’Europe et le monde risquent de connaître la pire crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale. La France est entrée en récession. Le PIB de la France devrait reculer de 6 % au 1er trimestre, du jamais vu depuis 75 ans. Deux semaines de confinement ont réussi à effacer cinq ans de croissance. Vous avez parlé de choc, Christine Lagarde, pour qualifier la crise que nous traversons. Le mot semble faible aujourd’hui, non ? C’est d’abord une tragédie humaine, Ali Baddou. C’est d’abord et avant tout une pandémie, une crise sanitaire terrible qui frappe l’ensemble des pays du monde successivement, et qui met nos systèmes de santé, et tous les personnels qui se consacrent à nos soins, sous tension, sous pression, dans un climat de risque terrible. Donc, je pense d’abord et avant tout à eux, et à ceux qui souffrent et à ceux qui sont inquiets.

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Impact économique de la crise sanitaire « Covid-19 » : un scénario

09 avril 2020
Banque de connaissances

Sur la base d’un scénario envisageant un confinement de la population au régime actuel pour une durée de 7 semaines, la Banque nationale de Belgique et le Bureau fédéral du Plan estiment que le PIB réel de l’économie belge pourrait se contracter de 8% en 2020. Un rebond (+8,6 %) est envisagé en 2021 pour autant que la phase aigüe de la crise (concentrée sur la première moitié de 2020) n’inflige pas de dommage substantiel au potentiel productif de l’économie. La BNB et le BFP s’attendent à ce que les mesures prises pour protéger le revenu disponible des ménages jettent les bases d’une reprise rapide de la consommation à partir du troisième trimestre de cette année. Continuer la lecture…

Coronavirus : relance budgétaire et monétaire sans précédent mais peut-être pas complètement suffisante

05 avril 2020
Banque de connaissances

Christofer Govaerts

Poussés dans le dos par des marchés financiers en pleine dégringolade, les gouvernements et banques centrales du monde entier déversent des milliards et des milliards pour soutenir une économie mondiale paralysée par la pandémie du nouveau coronavirus et ce, heureusement, à un stade plus précoce que lors de la crise financière. A l’époque, en 2008-2009, les banques centrales et même les gouvernements ont été obligés d’innover en termes d’outils monétaires et fiscaux car la crise était de nature systémique. Aujourd’hui, les décideurs politiques sont mieux préparés, car la plupart de ces outils ont été testés, même si des mesures de soutien non conventionnelles sont nécessaires. D’une manière générale, il existe deux types d’aides économiques. Premièrement, les aides fiscales directes, telles que les indemnités de chômage partiel ou la prise en charge de cotisations de sécurité sociale pour les entreprises particulièrement touchées par la crise sanitaire. Deuxièmement, les gouvernements offrent des prêts et des garanties de prêts pour assurer l’approvisionnement en liquidités vers l’économie réelle. Continuer la lecture…

France/Covid-19 : L’AMF informe les actionnaires et les sociétés cotées des mesures exceptionnelles prises pour l’organisation des assemblées générales

01 avril 2020

L’Autorité des marchés financiers attire l’attention des épargnants sur les modalités particulières de participation aux assemblées générales 2020 dans ce contexte exceptionnel de crise sanitaire. Elle recommande aux sociétés cotées de suivre, lorsque cela est possible, certaines bonnes pratiques. En application de la loi du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, le gouvernement a pris par ordonnance (en date du 25 mars) plusieurs dispositions pour simplifier et adapter les règles de convocation, d’information, de réunion et de délibération des assemblées générales. Leur objectif : « faire face aux conséquences de la propagation du covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation ». Continuer la lecture…

Face au coronavirus les banques centrales sortent le bazooka

30 mars 2020
Banque de connaissances

Rolando José Grandi Bustamente

Une semaine de volatilité extrême, avec un démarrage fracassant, qui a signé la pire journée de la Bourse depuis 1987. Cette violence est survenue après l’intervention de la FED qui avait annoncé une nouvelle baisse de ses taux directeurs, de 100 points de base, accompagnée d’une dynamique d’expansion de son bilan (QE), ainsi que des mesures visant à faciliter la disponibilité et l’accessibilité au dollar dans un marché de devises et de change où la liquidité s’est tendue au cours de la semaine. Continuer la lecture…

Questionnaire sur les enjeux de formation en matière de Compliance

27 mars 2020

L’Institut du Risk & Compliance et le Collège annoncent le lancement d’une enquête nationale afin de mieux appréhender les besoins en formation en matière de Compliance. Celle-ci aura pour ambition de faire un état des lieux des attentes en matière de formation.
A l’issue de cette enquête, l’Institut du Risk & Compliance mettra en place un panorama des formations compliance existantes afin de guider dans les choix.

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