Alain Deladrière
Le premier International Risk Congress de Risk & Compliance Platform Europe à l’Hôtel Plaza à Bruxelles a réuni des managers, consultants et autres experts du monde des entreprises, des banques, des assurances et des administrations publiques, venus découvrir les différentes facettes et solutions de la lutte contre le crime économique. Voici un apercu de cette journée qui fera l’objet de présentations détaillées par la suite.
Michel Klompmaker, Président et fondateur de la platforme, a introduit le Congrès passant ensuite la parole à Evert-Jan Lammers, qui est entre autres Board Member de Transparency International Belgium, Président du jour. Ce dernier a souligné le caractère orienté solutions du Congrès, où les orateurs de cinq nationalités ont présenté et partagé leurs solutions de stratégies et techniques pour le secteur privé et public qui permettront de faire face aux différentes formes de crimes économiques financiers allant de la corruption aux abus et fraudes diverses en passant par le blanchiment, les cybercrimes et autres trafics humains.
Les 3 T
L’un des conférenciers et partenaires du Congrès n’était autre que LexiNexis qui pendant le lunchworkshop a présenté sa solution des 3 T pour Trust, Tansparency and Technology (Confiance, Transparence et Technologie) où comment la technologie peut contribuer a atténué le third-party risk. Cette session interactive présentée par Mark Dunn, Directeur de LexisNexis BIS, et modérée par un de nos senior editor Bakir Lashkari, a permis aux participants de cartographier les oppportunités de la technologie afin de rencontrer les nombreuses missions de conformité. Elle leur a permis d’évaluer les options et leur valeur pour atténuer les facteurs de risques en matière de réglementation, de réputation, de finance et de stratégie. Parmi ceux-ci, les facteurs globaux clés inhérents à la gestion de risque portent sur des aspects aussi différents que liés que sont la politique, l’économie, le social, la technologie, le légal et l’environnemental.
Whistleblowers’point of contact
L’Interactive plenary session qui a suivi était présenté par Michael André, Head Enforcement and Investigations Officer FSMA, et Matthias Eisenbarth, Head of InBev’s European Competition and Antitrust Legal Department. Après avoir présenté leurs actions et activités respectives, nos deux orateurs ont été confrontés aux questions d’un panel de spécialistes à savoir Anton Kuzupeev (NautaDutilh), Nadine Spruyt (Febelfin), Jean-Pierre Garitte (IIA Belgium) et Jacqueline Gram (independent industry expert) ainsi que de l’audience. Un échange animé sur notamment la conformité dans un univers complexe, la place des lanceurs d’alerte (whistleblowers) et la création d’un point de contact de ces lanceurs d’alerte par la FSMA, la place de la technologie dans les solutions à apporter pour combattre la fraude et ses abus sous toutes ses formes.
Détection de la paume de la main
La troisième partie a été consacrée à un keynote sur le futur en matière de lutte contre le crime économique financier avec la présentation de Marc Strackx, expert entre autres en gestion des ventes et ressources humaines, le tout modéré par Giselle Vercauteren, Présidente d’ISACA Belgium. Notre spécialiste a montré les avantages de la biométrie en matière de sécurité pour des activités quotidiennes où l’on retrouve l’accès physique, l’accès aux données et la sécurité en général avec notamment la détection de la paume (palm secure) très fiable s’ajoutant notamment à d’autres solutions comme les empreintes digitales, la détection oculaire, faciale, vocale ou la signature. Alfa-Zet Systems, en partenariat avec Fujitsu et DNCS, est ainsi à même de proposer une batterie de solutions biométriques.
High Tech Hackers
Le dernier volet de cette journée portait sur la présentation d’un film documentaire consacré aux ‘High Tech Hackers’. On y découvre que le cybercrime n’est plus simplement du piratage mais constitue un moyen débouchant sur d’autres crimes et violations. Ce film, ‘Digits. Guardians of the Web’ a été suivi par des échanges entre nos panélistes et le public sur cette dépendance à Internet qui rend les gouvernements, les entreprises et les citoyens de plus en plus vulnérables.
Evert-Jan Lammers, a ensuite clot les débats par une rapide synthèse avant de passer à un networking final avec drinks et amuse-gueules.