Pour la quatrième année consécutive, l’interruption d’activité, avec 38% des réponses, reste le péril principal dans le Baromètre des risques d’Allianz. De fait, les pertes pour les entreprises, dues à l’interruption d’activité, s’élèvent généralement à une proportion bien plus grande de l’ensemble des pertes qu’il y a une décennie et dépassent souvent largement les dommages directs aux biens comme le montre l’analyse des demandes d’indemnisation d’AGCS.
D’après les réponses de l’enquête, les principales causes d’interruption d’activité que craignent les sociétés sont les catastrophes naturelles (51%), suivies de près par les incendies et explosions (46%). Toutefois, selon les conclusions de l’étude, les multinationales sont aussi plus préoccupées par l’impact perturbateur de l’instabilité politique car les conflits ou les mouvements populaires peuvent perturber leurs chaînes d’approvisionnement ou leurs personnels peuvent être victimes d’actes de terrorisme ou leurs actifs en être la cible. « En 2016 et au-delà, les entreprises doivent être prêtes pour une plus large gamme de scénarios perturbateurs » précise Axel Theis, Membre du Conseil d’administration d’Allianz SE. « L’impact croissant de la mondialisation, de la digitalisation et des innovations technologiques pose des défis fondamentaux. » Le Baromètre montre entre autres que si l’interruption d’activité et de la chaîne d’approvisionnement reste le principal risque pour les entreprises, de nombreuses sociétés craignent que les pertes liées à l’interruption d’activité, habituellement dues à des dommages aux biens, soient de plus en plus le résultat de cyberattaques, de pannes techniques ou d’instabilités géopolitiques, nouvelles causes d’interruption dues à des « dommages non matériels ».
Source : AGCS