Quatre start-up belges sur 10 optent spontanément pour la licence combinée de Reprobel, mais deux tiers des entreprises du pays ne sont toujours pas en règle en matière de droits d’auteur dans le monde numérique. Il n’y a pas de meilleur occasion pour parler des droits d’auteur qu’aujourd’hui : la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur de l’UNESCO.
En cette journée, nous devrions tous être reconnaissants pour tous les textes et images dont nous disposons au quotidien pour rendre notre vie plus belle et notre travail plus facile. Car, avouons-le, un copier/coller tiré de la littérature professionnelle, d’articles de presse, de photos ou d’illustrations trouvées en ligne est désormais monnaie courante. En faisant ce petit geste, nous oublions, hélas, que nous devons des droits d’auteur aux créateurs de telles œuvres protégées.
Il est toutefois impossible de savoir en ligne qui a utilisé quoi et à quelles fins. À cet égard, la licence combinée de Reprobel offre une solution simple, qui assure une parfaite conformité à nos entreprises, même dans le monde numérique moderne. Reprobel note aujourd’hui une augmentation du nombre d’entreprises belges qui souscrivent à la licence combinée, mais cette tendance positive ne va pas assez loin. Seul un tiers des entreprises contactées sont en règle, deux tiers ne le sont pas encore. Avec le 15 mai comme date butoir pour le dépôt de leur déclaration, Reprobel souhaite donc rappeler, en cette belle journée, à toutes les entreprises et à tous les indépendants que leur contribution est indispensable pour que les auteurs et les éditeurs puissent continuer à créer, informer et innover.
« Sur une base annuelle, cela représente encore un manque à gagner d’environ 10 millions d’euros, que nous ne pouvons pas restituer aux ayants droit », déplore Jean-Paul Langhoor-Beitia, CEO de Reprobel. « Mais cette année encore, nous constatons une augmentation prudente du nombre d’entreprises qui se mettent en règle. C’est surtout du côté des start-up que nous enregistrons le recours le plus prononcé à notre licence combinée qui inclut l’utilisation numérique. Cette tendance montre que, grâce à notre nouveau site web et à nos actions sur les médias sociaux, nous parvenons lentement mais sûrement à pénétrer le marché et à mieux expliquer ce que paient exactement les entreprises et où va l’argent. Mais il reste manifestement du travail… »
En tant qu’organisation centrale de droits d’auteur, Reprobel représente plus de 60 000 auteurs belges de tous genres et plus de 400 éditeurs belges de toutes tailles. Grâce à des dizaines d’accords avec des partenaires étrangers, l’association dispose également d’un répertoire mondial de textes et d’images. Sous le contrôle du SPF Économie, Reprobel veille à ce que les rémunérations perçues soient bien réparties entre les auteurs et les éditeurs. Depuis son lancement, Reprobel a déjà versé plus de 430 millions d’euros aux ayants droit et 90 % des rétributions perçues vont à des ayants droit belges. La licence combinée de Reprobel est donc Made in Belgium et Fair P(l)ay.