Une enquête de Kaspersky révèle que le nombre de victimes de vol de mots de passe dans le monde a augmenté à plus de 940.000 au cours de la première moitié de 2019 par rapport à moins de 600.000 au cours de la même période l’an dernier.
Les Password Stealing Ware (PSW) sont une arme importante dans l’arsenal des cybercriminels pour saboter la vie privée des utilisateurs. Ces maliciels utilisent différentes méthodes pour tirer des données directement du navigateur Web des utilisateurs d’ordinateurs. Il s’agit souvent d’informations sensibles comme des données de connexion de comptes en ligne ainsi que des mots de passe ou des données bancaires stockés sur l’ordinateur. Ce type de maliciel englobe également des variantes spécialement conçues pour dérober des cookies de navigateur, des fichiers d’utilisateurs d’emplacements spécifiques et des données provenant par exemple de services de messagerie comme WhatsApp ou Facebook.
Azorult est le cheval de Troie PSW multifonction qui a été le plus intercepté au cours de ces six derniers mois. Quelque 25 pourcent des ordinateurs ont été confrontés à ce maliciel cheval de Troie PSW. La plupart des victimes se trouvent en Allemagne, en Inde, en Russie, au Brésil et aux États-Unis. “Les consommateurs d’aujourd’hui sont de plus en plus actifs sur Internet. Leurs profils numériques s’enrichissent donc de plus en plus. Du coup, ces consommateurs actifs sont également une cible plus lucrative pour les cybercriminels. Les consommateurs qui sont en ligne constamment et partout doivent par conséquent sécuriser le stockage de leurs mots de passe et données de connexion et veiller à ce que leurs appareils soient toujours équipés de la solution de sécurité la plus récente”, indique Jornt van der Wiel, expert en sécurité chez Kaspersky.
Source: Kaspersky