Le nombre de braquages commis dans les agences bancaires belges n’a jamais été aussi faible. En effet, seuls 2 hold-up ont été recensés en 2018. Dix ans auparavant, on en dénombrait encore plus d’une centaine.
Cette diminution spectaculaire se constate également dans le nombre de cambriolages dans les agences bancaires. L’an dernier, les cambrioleurs ont ainsi tenté 12 fois leur chance. En 2008 et 2009, ce chiffre était à multiplier. Ces baisses s’expliquent par le fait que les banques protègent davantage leurs agences et que moins d’argent cash y circule.
Cela explique également pourquoi le nombre d’attaques ou de tentatives d’attaques de distributeurs de billets à l’explosif a augmenté : 18 faits de ce type en 2018, contre 4 en 2017. Là encore, le secteur financier poursuit ses efforts de sécurisation.
Les braquages et les cambriolages de banques en constante diminution
En 2018, seuls deux braquages ont été commis en Belgique, soit une diminution de 82% par rapport à 2017. Cette évolution à la baisse s’inscrit dans une tendance de plus long terme. Ainsi, en dix ans, le nombre de hold-up dans les agences bancaires a reculé de plus de 95%.
Les cambriolages dans les agences bancaires ont aussi diminué ces dernières années. En 2018, on comptait ainsi 12 cambriolages (tentatives comprises), contre 195 en 2009 et 78 en 2008.
Moins de cash et une sécurisation accrue
Le secteur financier consent des efforts considérables pour assurer la sécurité physique de ses clients comme de ses collaborateurs. Ceci passe par l’installation de systèmes de sécurisation (caméras de surveillance, systèmes d’alarmes, valises intelligentes…) mais aussi par la sensibilisation des employés de banque.
En outre, le secteur financier s’efforce depuis un certain temps déjà de réduire le recours aux espèces et de promouvoir les transactions digitales. Les avantages des paiements électroniques/digitaux sont légion : ils sont pratiques et rapides. Mais ils sont aussi plus sûrs, à la fois pour l’employé de banque et pour le client.
Du fait qu’elles limitent les échanges d’espèces aux guichets, les banques constituent une cible moins attractive pour les malfaiteurs.
Une vague d’attaques à l’explosif
En 2018, 18 attaques à l’explosif ont été recensées. Ce chiffre global couvre tant les attaques fructueuses que les tentatives ratées.
Au cours de l’année écoulée, les banques ont mené des concertations intensives avec les hommes politiques et la police, au niveau national comme international, en vue de mettre un terme à la vague d’attaques. Plusieurs mesures de sécurité ont ainsi été prises : moins d’argent liquide dans les distributeurs, une sécurisation accrue de ceux-ci, l’installation de systèmes de détection capables de repérer rapidement les tentatives d’effraction de ces appareils.
Par ailleurs, Febelfin poursuit son étroite concertation avec les banques, la police et les autorités concernées afin de réévaluer en permanence ces mesures.
Source : Febelfin