Bruno Colmant
Professeur d'économie à l'université. Membre de l'Académie royale de Belgique. Stratège. Écrivain. Conférencier.
08 octobre 2016
Les banques de détail (c’est-à-dire les banques à larges réseaux) ne sont pas dans une situation rayonnante. Les bilans sont lourds, le circuit monétaire est visqueux, les taux d’intérêts sont bas, voire négatifs, et érodent la rentabilité, tandis que la digitalisation, couplée à l’automaticité des transactions, remplace progressivement le service humain. Ces banques de détail sont donc incontestablement en restructuration larvée, sans compter les risques systémiques qui les affectent. En effet, si les banques sont en meilleure santé, certaines institutions sont fragilisées, avec de potentiels effets de contamination. Je pense, par exemple, à Deutsche Bank et à certaines banques italiennes, désormais privées d’un secours étatique.
Continuer la lecture…