Bruno Colmant
Depuis que j’ai consacré une thèse de doctorat à ces matières comptables et fiscales, il y a une quinzaine d’années, j’ai acquis une conviction: il est impossible de définir la spéculation, surtout lorsqu’elle est fondée sur l’utilisation de produits financiers sophistiqués, tels des options et warrants. La plupart des cadres comptables nationaux et internationaux s’y essaient depuis des décennies, sans être capable de fournir une réponse cohérente à la qualification des instruments financiers dérivés, puisque leur traitement comptable (et donc fiscal) n’est pas absolu, mais fondé sur l’intention qui prévaut à leur mise en œuvre. Toutes les législations fiscales qui s’y sont essayées se sont d’ailleurs perdues dans d’obscurs labyrinthes conceptuels, parsemés de pièges techniques et autre culs-de-sac liés à l’ingénierie financière.
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