Une longue crise. Un monde qui vieillit.
Il y a deux manières extrêmes de se pencher sur la crise. Une première attitude, précipitée et fébrile, conduit à prêcher la fin du capitalisme et à invoquer le retour aux étatismes d’antan. A un azimut opposé, une autre posture, qualifiée de schumpetérienne, relativise cette crise comme un cycle conjoncturel. Pourtant, entre l’hyper-émotivité et la contemplation, il a la voie de la lucidité. De même qu’entre la prédication désespérée et la contemption de la décadence, il faut choisir l’action.