La Commission européenne salue l’accord intervenu aujourd’hui au Conseil en vue de l’adoption d’un cinquième train de mesures restrictives à l’encontre du régime de Poutine, en réaction à l’agression brutale perpétrée contre l’Ukraine et sa population. Avec les quatre trains de mesures qui les ont précédées, ces sanctions contribueront à accroître encore la pression économique exercée sur le Kremlin et à ébranler sa capacité à financer son invasion de l’Ukraine. Ces mesures, de plus vaste portée et plus sévères que les précédentes, permettront de frapper encore plus durement l’économie russe. Elles ont été élaborées en coordination avec des partenaires internationaux. La Commission et le Service européen pour l’action extérieure (SEAS) travaillent à des propositions supplémentaires relatives à de possibles sanctions, y compris sur les importations de pétrole, et ils réfléchissent à certaines des idées présentées par les États membres, telles que l’instauration de taxes ou la mise en place de canaux de paiement spécifiques comme un compte de garantie bloqué. Au-delà des sanctions, l’Union européenne a clairement indiqué qu’il était urgent et impératif de réduire notre dépendance à l’égard des importations d’énergie en provenance de Russie. Dans sa communication «REPower» adoptée le 8 mars, la Commission a annoncé une stratégie visant à réduire le plus rapidement possible cette dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes; les travaux de mise en œuvre de ce plan ont commencé.
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