L’incertitude économique a provoqué la tempête parfaite de risques imbriqués décrits dans l’édition de l’année dernière du Risk in Focus in new directions in 2023….
Téléchargez le whitepaperMandat et fonctionnement de la nouvelle Commission AMF Climat et Finance Durable
Le 2 juillet dernier, dans le cadre d’une communication collective des autorités et de la Place, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a annoncé la création d’une Commission Climat et Finance Durable chargée d’aider l’Autorité à conduire ses missions sur les thématiques liées à la finance durable. Le régulateur précise aujourd’hui le mandat et le fonctionnement de cette Commission, qui devra notamment contribuer aux travaux réalisés avec l’Autorité de contrôle prudentiel (ACPR) pour le suivi et l’évaluation des engagements pris par les acteurs financiers en matière de climat.
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D’où la surprise pourrait-elle venir ?
L’AMF lance des travaux sur les impacts du nouveau mode de financement de la recherche introduit par MIF 2
Sept régulateurs publient le fruit de leur approche commune sur « la régulation par la donnée »
Les sept régulateurs (l’AMF, l’Autorité de la Concurrence, l’Arafer, l’Arcep, la CNIL, la CRE et le CSA) qui se sont réunis le 24 juin dernier, viennent de publier une note commune sur la « régulation par la donnée ». Dans un contexte d’innovation permanente, les régulateurs s’appuient de plus en plus sur la collecte, l’exploitation et la publication de données pour amplifier leur capacité d’action, notamment dans une logique de supervision et de détection, ou encore pour éclairer les choix des utilisateurs et mieux orienter le marché. La régulation par la donnée permet ainsi une responsabilisation plus importante des acteurs, une capacité renforcée d’analyse du régulateur et une information accrue des utilisateurs et de la société civile.
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Rapport économique annuel de la BRI : Il est temps d’allumer tous les moteurs
Les galeries redoublent d’efforts pour garantir la sécurité des transactions en ligne portant sur des œuvres d’art
L’acquisition en ligne de toiles ou d’autres objets d’art s’impose dans le monde entier. En 2018, la vente d’œuvres d’art sur internet a augmenté de près de 10 % et représente désormais un chiffre d’affaires mondial de quelque 4,11 milliards d’euros. Cette évolution est assez surprenante vu que la plupart des gens ont encore peur de se faire avoir ou d’être victimes de pirates informatiques. C’est ce qu’il ressort notamment du rapport ‘Online Art Trade Report 2019’, un des principaux rapports annuels du secteur artistique, publié par l’assureur spécialisé Hiscox. Et plus surprenant encore : les médias sociaux sont très importants pour la vente d’œuvres d’art. Près d’un tiers des acheteurs déclarent même que les médias sociaux ont influencé leur décision d’achat d’une œuvre d’art. La vente en ligne d’œuvres artistiques comme les peintures, les sculptures et les antiquités explose littéralement, mais elle ne se limite pas à ces seuls objets. Des objets de collection, comme des bouteilles de vin ou des timbres-poste, trouvent de plus en plus souvent acquéreurs par le biais des plateformes internet et des sites web des maisons de vente et des galeries. Les amateurs d’art considèrent effectivement que leur présence physique n’est plus systématiquement nécessaire pour une acquisition. En d’autres termes, la souris se substitue de plus en plus souvent à la petite pancarte d’enchère. Pour le secteur, il s’agit d’un énorme bond en avant.
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Just a perfect day
La matinée n’annonçait pourtant rien de réjouissant. Ce 18 juin, le soleil s’était levé comme d’habitude derrière une couverture nuageuse. Comme pour nous prévenir de ne nourrir aucune illusion sur la suite de la journée. Les embouteillages avaient déjà commencé avant 6 h, comme tous les mardis, jour où les camions est-européens arrivent dans la Campine anversoise après leur dimanche de repos obligatoire à la frontière germano-polonaise. Les bourses asiatiques s’étaient montrées hésitantes et transmettaient leur indécision aux marchés d’actions européens, quand un peu avant midi, au moment précis où la journée ne semblait plus devoir nous réserver la moindre (bonne) surprise, un message de Draghi a évacué l’apathie ambiante. Une déclaration comme il en a le secret à des moments clés, et qui lui a valu son surnom de Super Mario. Cette fois, il lui a suffi de suggérer que la Banque centrale européenne (BCE) n’hésiterait pas à diminuer (encore) son taux directeur si l’évolution des conditions économiques l’exigeait. En réalité, personne ne doute que c’est la voie à suivre au vu de la phase conjoncturelle anémique dans laquelle la zone euro s’est à nouveau enlisée. Toute la question est de savoir quel est le meilleur instrument monétaire pour sortir l’économie européenne de l’ornière. Continuer la lecture…
Les Big Tech dans la finance : opportunités et risques
Si la percée des grands groupes technologiques (« Big Tech ») comme Alibaba, Amazon, Facebook, Google et Tencent dans les services financiers, notamment les paiements, l’épargne et le crédit, pourrait améliorer l’efficacité du secteur et accroître l’accès à ces services, elle s’accompagne également de nouveaux risques, souligne la Banque des Règlements Internationaux (BRI) dans son Rapport économique annuel.
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Croissance inclusive: un nouveau paradigme sociétal ?
Comme l’ont illustré le vote sur le Brexit au Royaume-Uni, l’élection de Donald Trump aux États-Unis, ou encore le mouvement des « gilets jaunes » en France, le populisme et le mécontentement populaire ont gagné du terrain dans les économies avancées ces dernières années. Au rang des divers facteurs régulièrement mis en avant pour expliquer ces évolutions, figure la dégradation de la distribution des revenus et des richesses.
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