César Pérez Ruiz
Les indices boursiers mondiaux ont fortement progressé pour la troisième année consécutive, à l’image du MSCI World qui a fini 2021 en hausse de 19%. Les marchés développés ont fait encore mieux, en grande partie grâce aux taux ultra bas et aux injections massives de liquidité des banques centrales. L’année 2022 devrait être plus compliquée sur ce plan puisque les banques centrales sont notamment résolues à drainer de la liquidité du système. Surtout, en parallèle à sa décision d’accélérer la réduction de ses achats d’actifs, la Réserve fédérale a indiqué qu’elle pourrait relever ses taux directeurs à trois reprises en 2022. La Banque centrale européenne rehaussera ses taux de manière plus progressive, tandis que la Banque d’Angleterre et d’autres banques centrales ont déjà commencé à resserrer leurs politiques monétaires. À rebours de cette tendance, la Banque populaire de Chine a repris certaines mesures d’assouplissement ciblées pour soutenir une activité économique en perte de vitesse. Pour faire court, nous assistons à des politiques monétaires asynchrones à l’échelle mondiale. Dans un contexte marqué par des perspectives d’inflation étonnamment fluides, 2022 sera une année importante en matière de politique monétaire. Elle le sera également pour les différentes classes d’actifs, dont les performances récentes ont dépendu en grande partie de la prévisibilité de l’action des banques centrales. Globalement, nous tablons sur un regain de volatilité en 2022. Continuer la lecture…
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