Le coronavirus affecte encore le chiffre d’affaires des entreprises belges, mais l’attention se porte peu à peu sur des goulets d’étranglement au niveau de l’offre (chaîne d’approvisionnement, marché du travail). Le récent assouplissement des mesures de restriction a entraîné un redressement significatif du chiffre d’affaires dans certaines branches d’activité spécifiques telles que les professions de contact non médicales et le secteur des arts, spectacles et services récréatifs. Néanmoins, la perte totale de chiffre d’affaires encourue par l’économie belge en raison de la crise du coronavirus ne s’est guère atténuée. De même, les prévisions concernant le chiffre d’affaires font toujours état de (faibles) dommages persistants, tandis que d’autres indicateurs, comme la perception du risque de faillite, se sont nettement améliorés ce mois-ci. C’est ce qui ressort de la nouvelle enquête de l’ERMG, menée auprès des entreprises belges au début de la semaine dernière. L’attention se déplace progressivement vers les problèmes de capacité au niveau de l’offre. Deux tiers des entreprises éprouvent ainsi des difficultés à pourvoir à leurs postes vacants, au moins pour certains profils, mais aussi souvent de façon plus générale. En outre, la chaîne d’approvisionnement est largement perturbée dans de nombreuses branches d’activité, dont l’industrie, la construction et de larges pans du commerce. Ces entreprises ont vu le coût de leurs inputs augmenter considérablement. Continuer la lecture…