Services financiers: la Commission présente sa politique d’équivalence avec les pays tiers

04 août 2019
Banque de connaissances

La Commission européenne dresse un bilan de son approche globale en matière d’équivalence dans le domaine des services financiers. Ces dernières années, les reconnaissances d’équivalence accordées par l’UE ont constitué un important outil d’intégration des marchés financiers mondiaux et de coopération avec les autorités des pays tiers. Avant toute décision d’équivalence, l’UE examine le contexte global et la mesure dans laquelle la réglementation du pays tiers concerné produit les mêmes effets que sa propre réglementation. Une décision positive d’équivalence, qui est une mesure unilatérale de la Commission, permet aux autorités de l’UE de se fier au cadre réglementaire et de surveillance du pays tiers, grâce à quoi les participants au marché issus de ce pays tiers qui sont actifs dans l’UE ne doivent plus se conformer qu’à un seul jeu de règles.

Continuer la lecture…

Mandat et fonctionnement de la nouvelle Commission AMF Climat et Finance Durable

28 juillet 2019

Le 2 juillet dernier, dans le cadre d’une communication collective des autorités et de la Place, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a annoncé la création d’une Commission Climat et Finance Durable chargée d’aider l’Autorité à conduire ses missions sur les thématiques liées à la finance durable. Le régulateur précise aujourd’hui le mandat et le fonctionnement de cette Commission, qui devra notamment contribuer aux travaux réalisés avec l’Autorité de contrôle prudentiel (ACPR) pour le suivi et l’évaluation des engagements pris par les acteurs financiers en matière de climat.
Continuer la lecture…

L’AMF lance des travaux sur les impacts du nouveau mode de financement de la recherche introduit par MIF 2

12 juillet 2019

La mise en œuvre de MIFID2 a modifié l’économie du marché de la recherche et pose avec une nouvelle acuité la question de la couverture des petites et moyennes capitalisations par les analystes. Afin d’affiner le diagnostic, le Collège de l’AMF a confié pour mission à Jacqueline Eli-Namer, membre du Collège de l’AMF et Thierry Giami, président de la Société française des analystes financiers (SFAF), d’explorer, avec les acteurs de la place, les pistes concrètes qui pourraient améliorer la situation.

Continuer la lecture…

Sept régulateurs publient le fruit de leur approche commune sur « la régulation par la donnée »

10 juillet 2019
Banque de connaissances

Les sept régulateurs (l’AMF, l’Autorité de la Concurrence, l’Arafer, l’Arcep, la CNIL, la CRE et le CSA) qui se sont réunis le 24 juin dernier, viennent de publier une note commune sur la « régulation par la donnée ». Dans un contexte d’innovation permanente, les régulateurs s’appuient de plus en plus sur la collecte, l’exploitation et la publication de données pour amplifier leur capacité d’action, notamment dans une logique de supervision et de détection, ou encore pour éclairer les choix des utilisateurs et mieux orienter le marché. La régulation par la donnée permet ainsi une responsabilisation plus importante des acteurs, une capacité renforcée d’analyse du régulateur et une information accrue des utilisateurs et de la société civile. 
Continuer la lecture…

Rapport économique annuel de la BRI : Il est temps d’allumer tous les moteurs

04 juillet 2019

La politique monétaire ne peut plus être le principal moteur de la croissance économique, et d’autres leviers de politique publique doivent être actionnés pour faire en sorte que l’économie mondiale connaisse une dynamique durable, indique la Banque des Règlements Internationaux (BRI) dans son Rapport économique annuel. Dans sa publication phare, la BRI appelle à un meilleur équilibre entre politique monétaire, réformes structurelles, politique budgétaire et mesures macroprudentielles. L’économie mondiale pourrait ainsi s’éloigner du modèle de croissance fondé sur la dette qui risque d’affronter des turbulences.

Continuer la lecture…

Les galeries redoublent d’efforts pour garantir la sécurité des transactions en ligne portant sur des œuvres d’art

01 juillet 2019

L’acquisition en ligne de toiles ou d’autres objets d’art s’impose dans le monde entier. En 2018, la vente d’œuvres d’art sur internet a augmenté de près de 10 % et représente désormais un chiffre d’affaires mondial de quelque 4,11 milliards d’euros. Cette évolution est assez surprenante vu que la plupart des gens ont encore peur de se faire avoir ou d’être victimes de pirates informatiques. C’est ce qu’il ressort notamment du rapport ‘Online Art Trade Report 2019’, un des principaux rapports annuels du secteur artistique, publié par l’assureur spécialisé Hiscox. Et plus surprenant encore : les médias sociaux sont très importants pour la vente d’œuvres d’art. Près d’un tiers des acheteurs déclarent même que les médias sociaux ont influencé leur décision d’achat d’une œuvre d’art. La vente en ligne d’œuvres artistiques comme les peintures, les sculptures et les antiquités explose littéralement, mais elle ne se limite pas à ces seuls objets. Des objets de collection, comme des bouteilles de vin ou des timbres-poste, trouvent de plus en plus souvent acquéreurs par le biais des plateformes internet et des sites web des maisons de vente et des galeries. Les amateurs d’art considèrent effectivement que leur présence physique n’est plus systématiquement nécessaire pour une acquisition. En d’autres termes, la souris se substitue de plus en plus souvent à la petite pancarte d’enchère. Pour le secteur, il s’agit d’un énorme bond en avant.
Continuer la lecture…

Stefan Duchateau

Stefan Duchateau

Professeur de gestion des risques/Conseiller auprès de HU Bruxelles et Argenta

Just a perfect day

30 juin 2019

La matinée n’annonçait pourtant rien de réjouissant. Ce 18 juin, le soleil s’était levé comme d’habitude derrière une couverture nuageuse. Comme pour nous prévenir de ne nourrir aucune illusion sur la suite de la journée. Les embouteillages avaient déjà commencé avant 6 h, comme tous les mardis, jour où les camions est-européens arrivent dans la Campine anversoise après leur dimanche de repos obligatoire à la frontière germano-polonaise. Les bourses asiatiques s’étaient montrées hésitantes et transmettaient leur indécision aux marchés d’actions européens, quand un peu avant midi, au moment précis où la journée ne semblait plus devoir nous réserver la moindre (bonne) surprise, un message de Draghi a évacué l’apathie ambiante. Une déclaration comme il en a le secret à des moments clés, et qui lui a valu son surnom de Super Mario. Cette fois, il lui a suffi de suggérer que la Banque centrale européenne (BCE) n’hésiterait pas à diminuer (encore) son taux directeur si l’évolution des conditions économiques l’exigeait. En réalité, personne ne doute que c’est la voie à suivre au vu de la phase conjoncturelle anémique dans laquelle la zone euro s’est à nouveau enlisée. Toute la question est de savoir quel est le meilleur instrument monétaire pour sortir l’économie européenne de l’ornière. Continuer la lecture…

Les Big Tech dans la finance : opportunités et risques

26 juin 2019

Si la percée des grands groupes technologiques (« Big Tech ») comme Alibaba, Amazon, Facebook, Google et Tencent dans les services financiers, notamment les paiements, l’épargne et le crédit, pourrait améliorer l’efficacité du secteur et accroître l’accès à ces services, elle s’accompagne également de nouveaux risques, souligne la Banque des Règlements Internationaux (BRI) dans son Rapport économique annuel.
Continuer la lecture…