Bruno Colmant
De nos jours, la dette publique belge atteint plus d’une année de PIB, c’est-à-dire de création de richesse nationale annuelle. Une partie est – c’est vrai – refinancée auprès de la Banque centrale européenne (BCE) qui a, contre une partie de cette dette publique, fait tourner la planche à billets pour alléger le fardeau des États de la zone euro, dont la Belgique. À cette dette apparente de l’ordre de 440 milliards d’euros, il faut ajouter une dette de pensions qui, si elle était exprimée en euros de 2015 sur un horizon de 45 ans, atteindrait environ quatre fois le PIB. On peut se demander dans quelle mesure une dette publique est soutenable. Les adjectifs utilisés pour qualifier la dette belge sont divers et variés, oscillant entre « exorbitante et très dangereuse » et « moyenne et non pertinente ». Mais comme souvent, la vérité se trouve au milieu.
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L’incertitude économique a provoqué la tempête parfaite de risques imbriqués décrits dans l’édition de l’année dernière du Risk in Focus in new directions in 2023….
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