Bruno Colmant
Professeur d'économie à l'université. Membre de l'Académie royale de Belgique. Stratège. Écrivain. Conférencier.
01 décembre 2017
Il se fait que la vie professionnelle m’a conduit à travailler et à habiter à Bruxelles, dans une commune remarquablement gérée. Mais, mois après mois, je m’interroge, comme de très nombreux observateurs de la chose publique, sur l’état de délabrement d’une ville qui se postule, de manière empruntée, à être (encore) la capitale de l’Europe. Il suffit de traverser d’autres capitales européennes, sièges de grandeurs impériales, pour réaliser que, sans juxtaposition historique des institutions européennes et de l’OTAN, ce qualificatif est usurpé. D’ailleurs, même si cette ville recèle d’endroits culturels insoupçonnés et de merveilleux lieux de vie, elle n’est plus qu’un film en noir et blanc. La neige y est sale avant de s’y déposer tandis que les maigrichonnes illuminations de Noël n’arrivent plus à camoufler la désespérance d’une cité qui croule sous son béton fissuré et en ruine. Continuer la lecture…