Michel Klompmaker
En ce moment, la capitale ukrainienne Kiev est assiégée et bombardée. L’Occident observe et Poutine est en mesure de mettre en œuvre son plan longuement réfléchi sans grande opposition. Ne prétendons pas que cela a été une grande surprise. Cela rappelle l’année 1938, lorsque l' »Anschluss » de l’Autriche avec l’Allemagne est devenu un fait. Poutine a soigneusement attendu la fin des Jeux olympiques en Chine pour lancer cette invasion, afin de ne pas mettre ses partisans dans l’embarras. Un dictateur apprend des trucs d’un autre. La Chine va maintenant tirer les leçons de la réaction de l’Occident et pourrait en bénéficier lors de l’étape très importante pour elle, à savoir l' »Anschluss » de Taïwan à la République populaire de Chine, qui est prévue. Ne soyons pas naïfs et ne pensons pas qu’il s’agit d’une utopie et que grâce à la consultation, la crise peut être évitée. Il est temps pour l’Occident de se demander s’il ne faut pas diviser le monde en deux… une partie indésirable et répréhensible pour l’Occident, et une partie qui s’implique le moins possible avec de telles dictatures. Cela signifie que de nombreux nœuds occidentaux doivent être comptés… plus de SWIFT, mais aussi plus d’autorisation de sponsors tels que Gazprom dans la Ligue des champions, mais aussi des banques dans l’embarras, car tous ces milliards sont planqués quelque part. Entre-temps, l’Union européenne a modifié le régime des sanctions. Continuer la lecture…