Michel Klompmaker
Nous avons décidé de publier une série d’articles intitulée « Lockdown ou Knock-out? » sur cette plateforme. Nous discuterons et commenterons les mesures actuelles prises par les différents gouvernements, les prévisions économiques des experts et les attentes des politiciens du point de vue du risque et de la conformité. Tant qu’il n’y aura pas de vaccin contre le coronavirus, nous discuterons régulièrement de sujets qui méritent d’être mit en avant. Aujourd’hui, nous commençons par les dernières nouvelles concernant les prêts aux entreprises aux Pays-Bas, comme notre siège social est situé là-bas. Les semaines suivantes, nous adresserons d’autres sujets impliquant plusieurs pays d’Europe. D’une part, nous voyons le nombre d’infections et de décès diminuer en Europe, mais qu’est-ce que cela signifie réellement pour l’économie si nous le plaçons dans une perspective plus large? Y a-t-il une raison d’être optimiste? Nous aimerions partager l’optimisme, mais nous ne pouvons ignorer les faits et ils ne sont pas bons. Les circonstances n’ont-elles pas laissé d’autres choix ou les banques et le ministre responsable sont-ils passés à une forme de roulette russe? ING a annoncé hier son intention de tripler le nombre de faillites aux Pays-Bas l’année prochaine. Et entre-temps, depuis le déclenchement de la crise corona, le secteur bancaire néerlandais a accordé un crédit supplémentaire d’environ 14 milliards d’euros. En conséquence, le pourcentage de la dette des entreprises du produit national brut (source du FMI) est remonté à plus de 150%. Pour les critiques terre-à-terre, qui aiment faire des déclarations dédaigneuses sur la politique financière des « pays de l’ail »: les dettes des entreprises italiennes sont en pourcentage à plus de 60% du produit national brut. Continuer la lecture…